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Au secours! Je ne sais plus mettre mon chapeau sur ma tête!

24 juillet 2011

La faim justifie les moyens

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J'avançais tranquillement au travers des routes et des chemins, dans une ambiance calme et paisible, trop paisible par ailleurs, comme s'il n'y avait plus un chat. En revanche il y avait un chien non loin, j'aurais préféré un chat, j'aime bien les chats, ils font des bruits amusants quand on se met à les secouer.

N'ayant pas un chat à remuer avant d'essayer de rentrer dans un hélicoptère pour envoyer le félin sur le canin, je me suis retrouvé dans l'obligation de ne pas affronter ma non peur et ainsi changer de route. Après tout, je ne savais pas où aller. Puis je me suis rendu compte qu'il n'y avait vraiment personne, la ville s'était peut-être absentée durant mon sommeil et tout le monde était parti avec. C'était ennuyant, je n'allais pas pouvoir chercher à manger autre part que dans ma maison si tel était le cas et je m'en éloignais de plus en plus.

Je me suis donc résigné à faire demi-tour et manger le chien.

Malheureusement l'animal ne voulait pas me laisser faire, quand je suis arrivé près de lui avec une casserole récupérée en chemin, perdue avec quelques amis ustensiles, qui, comme elle, étaient tous sourds et muets, il refusa d'entrer à l'intérieur de cette dernière. J'avais beau tout essayer, la poêle, la marmite, le wok, rien ne changeait l'humeur morose de l'animal. C'est pourquoi je me suis alors décidé à employer la manière forte et sortir l'artillerie lourde: une grande grille pour le rôtir au barbecue. Mais il refusa une fois de plus de monter dessus.

Dépité je me suis éloigné de lui pour aller manger des biscottes à la framboise, chez moi.

 

 

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14 juin 2011

En route!

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Je me retrouvais ainsi dehors, en dehors de quoi? De mon logis, mais dans mon logis en même temps, vu que mon logis, c'est la Terre, mais c'est aussi mon toit, je suis sorti de ce dernier, mais étais encore sur Terre, donc je n'étais pas vraiment en dehors de mon logis non plus.

Je me retrouvais là, encore écœuré de ma terrible découverte, gardant encore mon sempiternel chapeau à la main. D'habitude, je le met sur ma tête, mais comme je ne sais plus le faire, j'étais obligé de le tenir de la sorte, chose que je ne faisais jamais bien que je le sache déjà auparavant. Qui porte donc son chapeau sur sa main? Ceux qu ont une main sur la tête et une tête sur la main sans doute. Diable! Je n'y avais pas pensé! J'aurais pu me greffer une tête sur la main et une main sur la tête à ce moment-là!

Je ne le fis point.

Au lieu de cela je me suis approché de mon poulailler, bien qu'il n'y ait pas de poules dedans, il était autrefois une voiture et je m'étais rendu compte qu'une voiture pouvait m'être utile dans ce périple, pour avancer simplement et rapidement, mais une fois à l'intérieur, j'avais été obligé de me rendre à l'évidence: sans le moteur, ni les clefs, ça ne fonctionnerait pas. Ne sachant plus où se trouvaient les clefs, j'ai vite abandonné la recherche du moteur pour commencer à marcher, les rues étaient désertes, dommage! Moi qui n'avait pas mon permis, en voiture, je n'aurais pu blesser personne ce jour-là, même si la paille à l'intérieur de l'habitacle n'était que fort peu pratique et presque inutile en tant qu'airbag.

Seuls les pas me guidaient, mon estomac m'aurait arrêté si je l'avais écouté et je remerciais la chose qui m'avais privé du savoir, en effet, je savais encore mettre mes chaussures à mes pieds, ce qui me facilitait la marche. 

29 mai 2011

Une histoire fumante

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La tasse que j'avais acheté la semaine dernière.

En effet, cette tasse tout ce qu'il y a de plus tassique se retrouvait donc en train de fumer, là, sur la table de la cuisine, alors que je ne m'étais rien préparé et que personne n'habitait avec moi. En m'approchant, calmement, regardant rapidement, discrètement à l'intérieur, une terrible découverte me figea sur place de façon instantanée.

Il y avait une crêpe à l'intérieur.

Oui, une crêpe, une crêpe qui ne semblait pas fourrée, juste là, petite et flottant sur le liquide brunâtre… Qui pouvait bien avoir invoqué la fameuse crêpe flottante, surtout ici, dans mon propre logis? Ceci, en plus de la disparition de ma connaissance en matière de mise de chapeaux sur la tête était réellement surprenant, quelque chose n'allait pas, vraiment pas. Je craignais désormais le pire, et si le pingouin mystique était revenu à la vie? 

Je me suis alors mis à purifier l'endroit en jetant la tasse par la fenêtre, avant de lui envoyer des glaçons dans la céramique, pour ensuite sortir vite, très vite de là, mon appétit étant coupé.

 

25 mai 2011

Par où commencer?

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Me voilà devant un grand dilemme.

Il me faut retrouver le fameux savoir des ancienc aujourd'hui disparus, mais les anciens disparus, ça ne court pas les rues, ou alors seulement ceux dont on ne sait pas qu'ils ont disparus, c'est ainsi que j'ai découvert que mon voisin était en fait un dodo déguisé! C'est pourquoi j'ai décidé de commencer par là.

J'ai donc quitté la chambre, doucement, mon chapeau à la main, sans faire de bruit, marchant sur la pointe des orteils au cas où mon savoir serait encore là, pour ne pas lui marcher dessus, sait on jamais, ce serait assez cocasse, mais bien peu pratique. Il n'y avait rien, mais vraiment absolument rien, même mon armoire s'était fait la malle et la malle s'était faite l'armoire, puis se sont mariés chez Ikea et eurent pleins de petits meubles en me forçant à leur payer des allocations.

Une fois dans le couloir un craquement se fit entendre, pas celui de la peinture qui se fissure doucement, avec un murmure de "redonnes-moi un coup de peinture, je sais que tu aimes ça!" mais plutôt celui du plancher qui hurle un "EEEEH! Mais ça va pas de marcher sur des gens comme ça!" Effectivement, j'avais quitté la moquette et était sur du bois, excusez-moi monsieur plancher, je ne recommencerais plus!

Arrivé dans la cuisine, une rencontre inattendue changea la donne et l'histoire prit une toute autre tournure, au lieu de prendre la troisième sortie à gauche après la quatrième à droite, elle se dirigea tout droit vers…

 

24 mai 2011

Mon chapeau!

ennio

Bonjour!

Ne partez pas en courant! Vous avez réussi à vous égarer suffisement sur le web pour arriver jusqu'ici, donc si vous repartez maintenant, vous risquez de ne plus jamais vous en sortir! Prenez donc une bonne bouffée d'air frais et… En avant la musique!

Je me suis réveillé ce matin, classique, comme chaque matin, un pied, puis l'autre, mais parfois c'est l'inverse, j'ai le corps dans le lit et les pieds qui partent, ou les pieds qui restent et le corps qui part, ils ne s'entendent pas très bien… Je me suis donc réveillé et ai voulu mettre mon chapeau, le petit, tout rond, dans lequel un bonus se cache dans un coin, mais dont je n'ai jamais trouvé l'angle, et bien, je me suis rendu compte d'une chose effroyable…

Je ne savais plus mettre mon chapeau sur ma tête!

Mon chapeau était dans ma main droite, ma tête sur mes épaules et, et, impossible, j'essayais encore et encore, le pauvre petit se retrouvait tour à tour sur ma main gauche, sur mon pied droit, dans mes narines… Impossible de le mettre sur ma tête!

C'est alors que je me suis décidé à commencer ce récit, celui de ma lutte pour retrouver le savoir des anciens et enfin, oui, enfin pouvoir mettre mon chapeau préféré!

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Au secours! Je ne sais plus mettre mon chapeau sur ma tête!
  • Ne cherchez pas de sens ou de signification, il n'y en a pas plus que de pois dans un zèbre nain, mais zébré quand même, car on ne va pas faire de discrimination zebresque, pas vrai mon petit zèbre? Allez, mets donc un chapeau!
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